Macapa

Arrivée à Macapa, qui nous paraît bien plus grande qu’on ne le pensait. Et la question habituelle, où dormir? (Surtout que nous sommes arrivés de nuit – chose que l’on n’était pas  censés faire). On ne sent pas très à l’aise pour dormir dans la voiture ici et surtout nous rêvons d’une bonne douche! Et la, nous apercevons un petit groupe de personnes nettoyant à grande eau une salle de réunion. En conversant avec eux, nous obtenons des infos sur le bateau menant à Santarém, et une idée du prix, ce qui sera important pour négocier et surtout éviter les arnaques (on ne trouve que très peu d’infos sur Internet concernant les prix). Et c’est là que Nazaré nous propose sa cour pour y passer la nuit.

Nazaré et son petit fils Arthur, deux anges. Ils partagent avec nous leur délicieuse cazuela et essayons d’échanger avec nos petits mots en portugais, et plein de gestes! Heureusement, Cédric a téléchargé une page de traduction espagnol-portugais qui nous sauve. Puis nous passons la nuit dans ce petit quartier modeste et tranquille.

Après un café au lait et du pain que le petit Arthur est allé chercher, nous voilà partis pour le port qui est à Santana. Il s’agit maintenant de trouver un bateau pour Santarém et de connaître le jour du départ. Segunda feria? Quarta feria? Première et dernière agence que nous ferons, le gars, Manuel, très jovial et commerçant comme tous les brésiliens nous annonce un prix, 800 reals pour la voiture et 700 par personne. C’est la que le fait d’avoir déjà une idée du prix est plus qu’utile! Je lui annonce alors que 140 par personne est le vrai prix. Ok, 140! ( Minuscule différence!) On finit par avoir un prix, 1000 reals le tout (300€). Il faudra ajouter la taxe du port de 50 reals. Le bateau part aujourd’hui!

Le vieux port et son marché.. mhumm ça sent le poisson. Qui fermente!

Missions avant départ: refaire le plein d’eau (et on trouve plus de packs de bière que de packs d’eau par ici…). Trouver deux hamacs et manger. Sous un cagnard incroyable.

Les hamacs: il y a de tout niveau prix et qualité, du bas de gamme à 12 reals (3€50!)à celui de meilleure qualité à 100 reals (30€). On trouve un magasin spécialisé qui fait des liquidations (on préfère à ceux qui font chinois) et négocions nos deux hamacs pour 105 reals (30€) qui ont l’air d’assez bonne qualité.

Il y a ici plein de petits combis colorés qui sont des points de vente de jus frais ou confiseries.

Le miam-miam: petites baraques sur pilotis en bord de riviere, une est assez fréquentéee. Le petit garçon essaie tant bien que mal à nous expliquer ce qu’est un « guisado de pannela », ce que Cedric choisit. Pour moi ce sera soupe!

On trouve de l’eau bien sûr, mais aussi du 100% pur jus concentré de cajou sur les bons conseils de Nazaré et de la cachaca (3€ la bouteille!), obrigade!

Ancien fort portugais

Au revoir à Arthur et Nazare, on serait bien restés plus longtemps.. Arthur dévore nos petites tartelettes aux citron ramenée de France en guise de souvenir.

Au port à 16h, retrouvons Manuel, départ du bateau à 17h.(en fait plutôt 18h30). Arrivée prévue secunda-feiria (lundi – la semaine commençant le dimanche comme aux États-Unis) au matin.